La Cour de Cassation a rendu un arrêt le 10 février 2021 qui rejette le pourvoi déposé contre une décision de la Cour d' Appel de Saint Denis de la Réunion.

Selon la Cour de Cassation les juges du fond ont caractérisé les motifs graves tenant à l'intérêt supérieur de l'enfant justifiant la suspension  du droit de visite et d'hébergement et le rejet de l'enfant justifiant la suspension  du droit de visite et d'hébergement et le rejet de la demande communication par téléphone ou par Skype.

L'enquête Sociale a en effet mis en évidence que le père a:

-adopté un comportement menaçant

-tenu des discours préoccupants auprès de jeunes ayant conduit à son éviction d'une salle de prière

-proféré des propos particulièrement dénigrants envers son ex-épouse allant jusqu' à refuser sa qualité de mère et suscitant chez l'enfant un comportement agressif à l'égard de celle-ci.

Cette position de la Cour de Cassation du 10 février 2021 est conforme  à la jurisprudence.Le maintien des relations personnelles avec son enfant est un devoir de chacun des parents et un droit que le juge doit faire respecter (art 373-2 et S du Code Civil).

L'art 3 et s de la Convention de New York du 26 janvier 1990 relative aux Droits de l'enfant est également cité ,par la Cour de Cassation.

La suppression du droit de visite et d'hébergement n'est justifiée que par un motif grave tenant à l'intérêt supérieur de l'enfant ( cour de cassation 28 mai 2015).

Il y a également un arrêt  de la Cour de Cassation du 4 juillet 2018 qui a supprimé le droit de visite et d'hébergement en raison des difficultées relationnelles persistantes entre un père et sa fille et le fait pour celui-ci d'avoir dénigré la mère de l'enfant et exercé des pressions psychologiques sur sa fille.