Pour répondre parfaitement je crois aux demandes sur l'ampleur et les travers de l'AJ, je vous joins au rapport joint qui est complet et exhaustif sur la question de l'aide judiciaire.

J'avais posé des questions à l'époque où il s'agissait de nous conduire à marche forcée vers le systhème canadien.

Le rapport de 2007 répond à mes questions, je cite:

"Les « replâtrages » et les effets d'annonce ne sont plus suffisants.

L'idée force est bien d'aller vers la reconnaissance de la prestation réelle de l'avocat fondée non

plus sur le système opaque des UV, mais sur le temps passé et les grilles de temps.

Par ailleurs, en l'état actuel de la situation de notre profession dans son ensemble, et des avocats

dits du judiciaire en particulier, il est hors de question que les Ordres continuent à gérer le

système d'une manière déficitaire.

L'on n'est plus dans une notion de défense collective permettant de jouer sur l'effet de masse

pour s'y retrouver...

Les produits des fonds placés encadrés par la LOLF sont totalement insuffisants. Il va donc falloir

suggérer autre chose, tandis que l'Etat devra prendre ses responsabilités en se positionnant sur

une grande réforme de la Justice. Il est toutefois hors de question que l'on cautionne un

désengagement de l'Etat.

Il nous faudra aussi résoudre la contradiction exprimée par la profession qui ne souhaite pas voir

se créer un corps d'avocats dédié à l'AJ et l'organisation actuelle des Barreaux qui, au travers des

formations, des permanences, de la constitution de groupes spécifiques, tend via les protocoles à

spécialiser certains avocats dans un type de défense au nom de la qualité et des conventions

d'excellence.

Sans avoir eu la possibilité de se renouveler complètement dans l'urgence, les questions posées

amènent parallèlement une série d'interrogations que nous développeront ensuite dans le cadre

des travaux de nos commissions."

A suivre...