Voici longtemps que mon blog est déserté par son auteur...

Parfois un message amical de l'un ou de l'autre: merci!

Rien de plus à raconter que le blues de l'avocat individuel: Il ne changera pas les lois, il travaille pour faire entendre ses causes, "il n'y a pas de petites causes, juste une petite façon de voir les causes" dirait ma citoyenne ordinaire.

Parfois, il a l'impression d'être seul au monde...

Mais non!

Près de lui l'avocat individuel a (dans le désordre):

- son/ses associés (ou colloc)

- ses confrères

- les magistrats

- les greffiers

- les personnes qui lui font l'honneur de leur confiance

- les policiers..

- son "Jiminy Cricket", sa bonne conscience, son verre de moraline, celle qui reçois, photocopie, tape, parfois selon sa formation suggère: bref, j'ai nommé: SA SECRETAIRE!

Gnark! Gnark!

Tous les ingrédients son posés sur la table: il suffit de prendre une planche, de rouler l'avocat dans la farine, de mélanger avec un zeste de magistrat et de confrère, de pimenter le tout avec des anecdotes, toutes imaginaires, bien entendu, et, sans entrer dans l'enquête, de livrer au lecteur un premier roman rafraichissant.

Ces prolégomènes nous conduisent au livre de l'été, pétillant comme une bonne bière bien fraîche, sombre comme une intrigue anglaise, rieur comme la Flandre: "Ou presque" de Marina DUHAMEL.

Un roman, car c'en est un, dont on parle déjà dans le "Journal des Flandres", un roman donc, d'une drôlerie certaine, sorte de miroir sur nos exercices d'avocats au sein de cabinets à taille humaine.

Deux avocates, une secrétaire, la province pluvieuse, les lundis...

Le quotidien... et puis!

Si la secrétaire n'avait pas été là pour trouver l'une de ses patronnes inanimée...

A qui la faute?

Il ne m'a pas fallu longtemps pour aller au bout de l'histoire, mais il faut avouer qu'il m'a été impossible de laisser le bouquin avant d'avoir la solution...

Premier ouvrage, peut être d'autres suivront!

A lire en tout cas...

Sans modération!

Bon été!...