La loi n° 2020-546 a prorogé jusqu'au 10 juillet 2020 l'état d'urgence sanitaire. Elle contient quelques nouveautés en droit du travail. Ainsi le salarié placé en quarantaine se voit protégé dans sa relation de travail. Il est interdit à avec son employeur de suspendre le contrat de travail.
De plus ce salarié conserve des droits au titre de la participation et à l’intéressement.
La loi accorde encore une protection supplémentaire au salarié mis en quarantaine pour suspicion d'infection de covid. ll bénéfice des dispositions du code du travail relatives à la suspension du contrat de travail et à la protection contre sa rupture en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle (C. trav., art. L. 1226-9-1 nouveau).
Le législateur décide enfin (CSP, art. L. 3136-2 nouveau) que la responsabilité de l’employeur ou de l’autorité locale l'occasion de l’infection au covid, s’apprécie « en tenant compte des compétences, du pouvoir et des moyens dont disposait l'auteur des faits dans la situation de crise ayant justifié l'état d'urgence sanitaire, ainsi que de la nature de ses missions ou de ses fonctions, notamment en tant qu'autorité locale ou employeur » (La Semaine Juridique Edition Générale n° 20-21, 18 Mai 2020, 641)
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