Confrères blogueurs, n'avez vous pas remarqué que votre public naissant se dirige inéluctablement vers vos billets d'humeur et autres articles amusants plutôt que vers ce travail juridique que vous avez mis trois jours pénibles à écrire au terme d'une analyse longue et douloureuse, avec insomnie chronique ou flash nocturne d'une telle intensité qu'il est inconcevable de rester coucher, et qui vous impose de vous lever tout de suite là maintenant, tout de suite, pour écrire ce qui vous est passé par la tête tellement vous êtes étonné d'avoir eu une idée aussi lumineuse en pareille circonstance, à un tel moment ? Bon j'en rajoute un peu...certes, mais tout de même, n'ai-je pas raison ?
Et si ! Pour s'en convaincre, reportez-vous au commentaire figurant à la suite de chaque publication pour constater que les plus actives sont celles qui comportent une pointe d'humour. Un avocat qui blog, ça existe ?
Cependant, un constat s'impose.
Notre profession est tellement sévère et orgueilleuse que tous ces effets de manche ne la rendront malheureusement plus sympathique et que la question se pose de savoir si nous sommes voués à disparaître. Le sort s'acharne sur nous.
Alors, afin de détendre l'atmosphère en cette fin d'après-midi préweekendesque et revendiquant ma qualité d'avocat illuminé (tout dépend de la manière dont vous l'interprèterez) je vous propose une charade qui nous rappelera que nous savons rire de nous tout en gardant la tête froide.
Mon premier est ma colonne vertébrale ;
Mon deuxième est un oui russe doublé d'un oui ukrainien ;
Mon troisième est la pause détente bien méritée d'un anglais ou le reposoir d'un golfeur aguerri ;
Mon quatrième est ce que dégage une personne, ou plutôt spirituellement ce qui l'entoure ;
Mon cinquième est à nous ;
Mon sixième est notre enveloppe charnelle.
Mon tout est notre avenir prochain !
À méditer !
Si vous n'avez pas trouvé, je vous conterai la solution prochainement !
Pas de contribution, soyez le premier