J'ai assisté aujourd'hui 30 Avril, au Conseil National des Barreaux, à une formation à la prospective dispensée par la Société FUTURIBLE.
La prospective est une philosophie et une attitude et consiste à mener les acteurs d'une situation de spectateur à celle d'acteur afin d'éviter des futurs néfastes en promouvant des futurs souhaitables.
Nous avons trop l'habitude de faire de la rétrospective et non de la prospective.
La rétrospective consiste à raisonner par analogie, par référence aux précédents et par extrapolation.
L'avenir est inconnaissable, la prospective ne doit pas être confondue avec de la divination. Ce n'est pas une science du futur car tout ne se répète jamais à l'identique.
L'avenir reste ouvert à plusieurs futurs possibles.
Le premier défi consiste à être capable de se représenter la situation actuelle à l'aune de la dynamique future.
Il existe de nombreux observatoires. Le Conseil National des Barreaux possède un observatoire de la profession.
Cette observatoire doit avoir un devoir d'alerte sur des phénomènes émergents , c'est-à-dire développer des systèmes de veille pour repérer les tendances lourdes dans le présent et déceler ce qui est porteur d'avenir.
La veille doit donc identifier dans le présent :
? des tendances lourdes qui provoquent des inerties (ex. le vieillissement démographique) ;
? des faits porteurs d'avenir ;
? et les incertitudes majeures.
J'ai retenu de cette formation que lorsque l'on s'apercevait que l'on avait plus le choix pour prendre une décision, c'est en général que l'on avait plus le choix car les circonstances ont pris le pouvoir sur ma faculté de décision.
Faute d'anticiper, on est pompier plus que stratège.
Selon SENEQUE, il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va.
Il existe des méthodes prospectives avec un certain nombre de variables permettant d'analyser et d'évaluer le futur.
A nous de prendre les bonnes décisions et d'adapter cette méthode dans le cadre de notre profession.
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