Le Parlement a définitivement adopté, le 23 juillet, le projet de loi de programmation relatif à la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement, dit « Grenelle I ».

Le texte prévoit notamment : l'accélération de la rénovation thermique des bâtiments, du développement des énergies renouvelables et des transports alternatifs à la route, la création de la trame verte et bleue, la réduction de moitié des pesticides en 10 ans sous réserve de l'existence de techniques alternatives, et un véritable régime de partenaires environnementaux pour les organisations environnementales expertes et représentatives.

Les parlementaires ont également introduit : le renversement de la charge de la preuve pour les décisions publiques susceptibles d'avoir une incidence significative sur l'environnement : les procédures de décision seront révisées pour privilégier les solutions respectueuses de l'environnement, en apportant la preuve qu'une décision alternative plus favorable à l'environnement est impossible à un coût raisonnable ; la création d'un carnet de santé individuel pour les salariés ; l'augmentation de la part des énergies renouvelables dans le bouquet final prévu en 2020 de 20% à 23%.

Les chantiers du projet de loi Grenelle réduiront de 25% la consommation d'énergie fossile de la France d'ici 2020. Ils permettront de maintenir ou de créer plus de 600 000 emplois sur 2009-2020 dans tous les secteurs de la croissance verte.