Deux gendarmes qui ont pendant des années participé aux enquêtes judiciaires sur l'amiante demandent aujourd'hui réparation pour avoir été exposés à ces poussières toxiques, a indiqué, mercredi 13 novembre, leur avocat, Michel Ledoux. Les deux hommes, qui souhaitent garder l'anonymat, ont en commun d'avoir longtemps servi au sein du groupe "enquêtes techniques amiante" de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp).

Cette unité spécialisée mène notamment les investigations dans les dizaines de procédures judiciaires liées à l'amiante, substance cancérogène interdite en 1997 qui pourrait provoquer 100 000 morts d'ici à 2025 (suite de l'article)