L'OCDE a rendu son rapport dans lequel elle fait état des risques à venir du fait d'une mauvaise gestion de l'eau.

Trop rare ou trop abondante, l'eau engendre des risques, comme en témoignent sécheresses et inondations. D'ici 2050, plus de 40 % de la population mondiale sera soumise à un stress hydrique prononcé, et près de 20 % exposée aux inondations. La valeur économique des actifs menacés par les inondations devrait être de quelque 45 000 milliards USD en 2050[1]. La pollution de l'eau s'accroît elle aussi, accentuant l'incertitude qui pèse sur la disponibilité de la ressource à l'avenir.

Ces risques sont exacerbés par le changement climatique. Les pouvoirs publics doivent les maîtriser, de façon à ce qu'ils ne mettent pas en péril des populations croissantes et les grandes villes, l'expansion économique et la sécurité alimentaire ou énergétique.

« Les pouvoirs publics ne doivent pas se contenter de réagir aux crises de l'eau, mais évaluer, cibler et gérer les risques à l'avance », estime Angel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE. « Nous savons à quoi nous en tenir : il ne fait aucun doute que ces risques augmentent. Nous devons maintenant nous doter de stratégies de gestion des risques qui préviennent les pénuries d'eau et la pollution de la ressource, et qui nous protègent contre les sécheresses et les inondations qui menacent les vies humaines, les écosystèmes et l'économie ». (suite de l'article)