Une petite brèche ouverte par l'article 40 de la loi du 20 novembre 2007

En modifiant par un court membre de phrase, l'avons-nous indiqué, les dispositions de l'article L. 313-14 du CESEDA, le Gouvernement a tendu la perche à une poignée de travailleurs, ressortissants de pays tiers, d'Afrique (Côte d'Ivoire, Ghana, Nigeria, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal, etc. (cette liste n'étant pas exhaustive) ou d'ailleurs, à l'Union Européenne, en situation irrégulière et travaillant dans quelques secteurs d'activité dits en tension (ou emplois en tension).

Il s'agit de métiers dont la liste est limitativement énumérée par région.

Il s'agit également de quelques métiers, pour ainsi dire, hors liste, à la discrétion du Ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité Nationale et du Développement Solidaire et des préfectures.

Selon les autorités, sont régularisables les personnes travaillant dans des secteurs dits en tension : Restauration, hôtellerie, Bâtiment, service à la personne, (cette énumération n'étant pas exhaustive), etc. où l'offre de travail serait supérieure à la demande, et donc, où l'étranger pourrait travailler sans que la situation de l'emploi en France lui soit opposable. Régularisation, naturellement, soumise à conditions.

Ce serait dommage de rater le coche, car s'il n'est nullement question d'une opération générale de régularisation, il y a, à tout le moins, une timide augmentation du nombre des régularisations ces temps-ci.

Il faut donc, entendez-vous chers travailleurs immigrés, tenter votre chance !

Restant à votre disposition pour toute information,

Merci de votre visite !

Maître TALL Amadou

Port : 06 11 24 17 52