La Cour de cassation rappelle que l’attitude d’un salarié qui a adopté un comportement inadapté et harcelant se manifestant par des critiques, des moqueries, de la violence verbale et physique, une déstabilisation dans les relations professionnelles et une forme de manipulation allant au-delà de simples plaisanteries entre collègues est source de souffrance au travail, peu importe que ledit salarié ait été très apprécié de ses supérieurs hiérarchiques et qu’il n’ait fait l’objet d’aucun reproche de la part de ces derniers en vingt-deux ans de carrière.

Cass. Soc. 14 février 2024, 22-23.620