On ne touche pas, surtout à tort..., impunément à un journaliste.
Dans un petit commentaire laconique, nous l'avions entrevue, cette issue. Il n'était, pour cela, nullement besoin d'être devin. L e président de la République a tranché.
En effet, désavouant à chaud deux de ses ministres, et non des moindres, "le président de la République a déclaré, le 1er décembre, comprendre « l'émoi suscité par les conditions d'exécution d'un mandat de justice à l'occasion d'une affaire de diffamation ».
Ainsi, a-t-il demandé au garde des Sceaux de mettre en oeuvre les propositions de la commission GUINCHARD, notamment la dépénalisation de la diffamation.
Le projet de loi qui le prévoit devrait être examiné par le Parlement au début de l'année 2009.
Remercions, ainsi que l'affirme Brigitte LONGUET, Vittorio de FILLIPPIS d'être journaliste : pour une fois, des excès évidents sont stigmatisés.
Mais derrière ce cas spectaculaire, poursuit Brigitte LONGUET, combien de cas d'atteinte à la dignité [restent] couvertes par l'anonymat ?
Moralité, on ne touche pas impunément à ces gens-là.
Source : Les Dépêches J.-Cl.
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