Aujourd’hui mardi 11 mars, le temps est clair.
La brise légère qui anime les feuilles des arbres à cette heure matinale annonce un jour venteux. Il va faire froid, mais assurément beau.
Et midi sonne, déjà.
Le vent certes, mais contre toute attente la chaleur. Et la couleur du ciel qui tranche avec celles des feuillages me fait espérer un moment de détente. Déjeuner au soleil coûte que coûte, et après cette matinée chargée, dans un havre de paix !!! Il y en a un tout près, mais ce serait abuser que de l’investir sans préavis. Pourtant, les hôtes de ces lieux sont si charmants que ma venue, telle celle de l’enfant prodigue, ne pourrait qu’être appréciée.
Ça y est j’y suis, c’est le repos de l’âme, la maison du Bon Dieu. Ça me rappelle des mots mélodieux, ordre et beauté, luxe calme et volupté…
Il ne faut pas trop s’attarder sous peine de ne plus repartir. Et c’est alors si soudainement que je me surprends à dire :
« Allez, il faut que j’aille gagner votre retraite ! ».
Oui vraiment, il faut aimer à perdre la raison pour s’entendre dire ça.
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