A lire la Croix du jour, une heureuse nouvelle:
"... il n'est pas mis dehors. Mais je ne prolonge pas sa charge curiale, qu'il occupait depuis six ans.
«Il y a des réseaux qui en veulent à l'évêque d'Ajaccio»
Nous avons pris cette décision en conseil épiscopal, estimant que le P. Polge est jeune, a du charisme et peut rendre beaucoup de services au diocèse. Simplement, face aux énormes défis qui attendent l'Église de Corse, avec la diminution des prêtres, il ne peut rester à l'écart de la réflexion que nous menons. D'où cette proposition d'une période de formation, de façon à ce qu'il puisse prendre un peu de recul. C'est dans cette perspective qu'il faut comprendre ma décision."
Mais les raisons de cette "non prolongation de la charge curiale" restent obscures pour certaines:"Il faut aussi tenir compte de l'arrière-plan : on approche enfin du procès dans lequel est mis en cause l'ancien économe du diocèse pour détournement de fonds, et ce prêtre était proche de l'économe. Il y a aussi d'autres faits, concernant le P. Polge, sur lesquels je suis tenu à la réserve."
Les faits précis dénoncé par la Croix:
"...Comme curé de paroisse, il prenait de plus en plus de distance par rapport aux autres prêtres, ne participait pas aux réunions, ni à la messe chrismale (qui rassemble l'ensemble des prêtres le Jeudi saint)".
Que penser?
Dénonciation calomnieuse? le fait dénoncé doit présenter un caractère préjudiciable, ce qui est le cas chaque fois qu'il est susceptible d'entraîner une sanction imméritée. Telle est, après la spontanéité, la deuxième exigence qualitative que doit présenter la dénonciation pour caractériser l'infraction et qui la distingue nettement de la diffamation en ce qu'elle implique un risque de suites au-delà d'une simple atteinte à l'honneur ou à la considération.
En tout état de cause, l'Abbé qui n'est pas révoqué, donc, se retrouve de nouveau mis en cause
Provocation en duel?
Les délits de diffamation et d'injure ont remplacé le duel, moyen plus populaire, [mais] inacceptable dans une société policée qui s'oppose à la vengeance privée (D. Viriot-Barrial, À la découverte de la notion d'injure et de diffamation, in Liberté de la presse et droit pénal : PUAM, 1994, p. 35).
Tout cela ne résiste pas au travail effectif du père Polge.
Impossible d'évoquer un "arrière plan", restons sur les seuls faits "empiriques" qu'il est possible de tirer de la lecture de La Croix: le "séparatisme éclésial"...
Le jeudi Saint à Corté, cité de Saint Théophile est bien la seule période au cours de laquelle tout prêtre de la ville qui se respecte ne peut être ailleurs que dans son église!
Je conserve un souvenir, de ces dernières fêtes de pâques que l'Abbé a su ponctuer de temps de priére et de réflexion alors que venus du monde entier, nous marchions et priions (j'avais au coeur le départ prématuré de l'un de mes maîtres)...
Nous étions, à notre manière à notre place et chantant, sans crier!
Enfin, pour finir sur un ton humoristique, il est clair que ce jour là, le jour dit de "la procession des hommes", l'un des seuls à n'être pas "cagoulé" est bien le prêtre!
Tout le monde l'a vu officier.
L'absence de Monseigneur a, pour sa part été regrettée...
Les villages ont besoin de pasteurs, les évêques avant Monseigneur BRUNIN n'ont pas démérité et, encore une fois, les brebis sont des animaux craintifs, pour les rassembler il faut avoir le sens de l'individu et du troupeau.
Il ne faut pas les taper à coup de crosse, sans quoi, elle ne donneront plus.
La gestion agro pastorale, héritée des temps anciens, troublés par la guerre et ensoleillés par la paix revenue, trop brièvement, a le mérite de faire aimer la maison du Seigneur pour ceux qui croient et de faire partager un moment d'harmonie à ceux qui croient moins.
Tout cela, je doute que cela se retrouve dans l'ensemble des formations et séminaires modernes.
Pour ma part, je ne pense pas qu'il existe un complot.
Juste un sentiment d'injustice fort bien exprimé par l'Abbé Mondoloni.
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