Après la réaction du Président WADE à l'élection de Barack OBAMA, que nous avons naturellement rapportée ici, en extrait, après celle du Président Alpha Oumar Konaré ancien président du mali et de la commission de l'union africaine, en voici une autre celle non moins remarque de François Soudan.

Décidément les politiques et journalistes africains ne tarissent pas d'éloges pour cette Amérique nouvelle.

"Face aux tremblements de l'Histoire, il convient de rester modeste.

Début 2008, il y a dix mois, pas plus nous à Jeune Afrique que les meilleurs de nos confrères américains et anglo-saxons, pas plus, quoi qu'il en dise aujourd'hui, Nicolas Sarkozy, que la totalité de ses pairs à travers le monde n'aurions parié un seul dollar sur les chances de Barack Obama.

« Sauf bouleversement majeur », écrivait en janvier l'excellent Financial Times - le « bouleversement » en question ne pouvant être qu'une victoire du républicain John McCain -, Hillary Clinton allait ce 4 novembre 2008 être la première femme élue à la tête de la plus grande puissance du monde.

Quelques mois plus tard, bien qu'Obama eût une première fois démenti ces prévisions en devenant le candidat du Parti démocrate, la plupart d'entre nous pensions qu'il avait fait l'essentiel et marqué l'Histoire.

Dans un pays où, il y a un demi-siècle encore, un homme noir risquait d'être lynché pour avoir courtisé une femme blanche, le pas accompli était énorme. Et déjà miraculeux."

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