Je ne suis pas une fille à, mais la fille de.

Le début prometteur de mon nom aurait des vertus d’immortalité.

J’ai autrefois caché mes attributs sous ma robe.

Celle-ci m’accable autant qu’elle me libère.

Je l’ai revêtue parce qu’elle le ravissait.

J’enfonce mes doigts un peu plus dans la terre. Je me suis ancrée par hérédité.

Je regarde ce corps asymétrique. Il lui est pourtant identique.

Je l’ai toujours trouvé entier.

Il est mon origine, mon éducation mon clan ma protection mon refuge ma grotte mon rempart.

Il n’est pas imparfait, le présent est son temps.

Avoir toute sorte d’occupation pour lui ressembler et tendre vers ce que je n’égalerai jamais.

L’irrationnel me déchire.