J'ai fait un mauvais rêve. J'y approchais un notable, celui qui se pense supérieur par sa petite possession.
Je suis devenu celui-là. Ma pensée m'a craché au visage. En jet, seul le venin a coulé de ma bouche après avoir macéré dans le fiel silencieux de mes mots.
En ma qualité de propriétaire, je me pâme devant les petites gens. Voyez comme je brille.
Ces serfs liés à moi par contrat sur lesquels j'aurai droit de les obliger à vivre comme bon me semble parce que Je possède.
Vous ne vivrez jamais le blanc immaculé. Vous ne méritez que le jaune. Ce jaune couleur de la dépravation, de l'orgueil. Moins lumineux, moins rayonnant. La couleur terreuse suffit à ton existence.
Mais pour qui te prends-tu, toi, locataire orgueilleux à exiger quoi que ce soit ?
Tu n'as le droit que de verser la dime pour que je daigne t'accueillir en ma demeure, car souviens-toi que tu vivras toujours chez moi, que je déciderai comment tu vivras et si tu as le droit de vivre.
Tu resteras toujours suspect à mes yeux, artificieux voire sournois.
Parce que ton seul dessein sera ma perte, le vol de mon moi, de tout ce que j'ai, de tout ce que je suis, je te tourmenterai pour m'assurer que tu t'inclines.
Je me suis réveillée, j'avais fléchi sous le poids de ma peine...
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