Dans cette affaire, un salarié avait abusé du remboursement de ses frais professionnels et son employeur le lui avait fait savoir en lui adressant une lettre de reproche. Un mois plus tard, il décidait de licencier l’intéressé pour faute grave.

 

Dans un arrêt du 3 février 2017, la Cour de Cassation  rappelle sa position selon laquelle un mail ou lettre de « recadrage » peut, selon les circonstances et son contenu, être considéré comme un avertissement (Cass soc, 26 mai 2010 n° 08-42.893).

 
Elle considère légitimement que le licenciement est sans cause réelle et sérieuse, l‘employeur ayant épuisé son pouvoir disciplinaire lorsqu’il avait adressé sa lettre de reproche, analysée alors comme un avertissement (Cass soc, 3 février 2017 n° 15-11.433).
 

La Haute Cour réaffirme ainsi le principe selon lequel un employeur ne peut pas licencier un salarié pour une faute déjà sanctionnée.

 

 

Jean-philippe SCHMITT

Avocat à DIJON (21)

Spécialiste en droit du travail

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