Selon une déclaration récente du Premier ministre, François Fillon, rapportée par Rue89, les paradis fiscaux « ne doivent plus exister ». Alors pensait-il, poursuit Rue89, aux places off shore qu'abrite le territoire français ? L'interrogation s'impose, car certains spécialistes pensent que Saint-Martin, Saint-Barthélémy, Tahiti, Wallis-et-Futuna mais aussi des départements d'outre-mer "adoptent" le modèle de fonctionnement des paradis fiscaux, voire des places servant au blanchiment d'argent sale.

Et selon ces mêmes spécialistes, "au sens des différentes définitions adoptées par les instances internationales, les départements et collectivités d'outre-mer français ne sont ni l'un ni l'autre." Mais tout en jouant ce jeu, relèvent encore les spécialises, la cherté de la vie, dans ces territoires, a plutôt tendance à augmenter pour les populations locales privant ainsi les habitants de ces territoires des avantages qui devraient résulter de ce statut "fiscal en or".

Ainsi que le note Michel Roy, directeur du plaidoyer international au Secours Catholique : « Les habitants de Saint-Barthélémy ne voient pas du tout l'effet de ce statut sur leur niveau de vie. Au contraire, le coût de la vie a plutôt tendance à grimper ». A lire sur Rue89...

Maître Amadou TALL

Avocat au Barreau de Paris

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