A l’heure des réseaux sociaux et des plateaux télé vociférant où l’on vient avec ses sentiments en bandoulière, le droit de réponse est souvent présenté comme le rempart absolu contre l’usage excessif de la liberté d’expression, permettant à quiconque visé dans un article publié d’exiger la publication d’un correctif. Les choses sont cependant à relativiser. Typiquement le profilage des personnes et des entreprises par des moteurs de recherche très épris de la liberté d’expression à l’américaine - la sauvage « freedom of speech » de la constitution des USA - ne permet aucun droit de réponse et stigmatise réellement ce qui en sont victime.

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