EN BREF : si le requérant inexpérimenté n'a pas vu le « bon » moyen de droit qu'il fallait soulever et qui lui aurait permis de gagner à coup sûr son affaire devant la juridiction administrative. (Tribunal administratif ou Cour administrative d'appel). Vous le saviez déjà, le droit administratif est souvent une affaire de spécialiste. En effet, rien n'est plus frustrant que de constater qu'on aurait pu gagner, mais que par ignorance, maladresse, précipitation, méconnaissance ou oubli, on n'a pas trouvé le moyen opérant.
Surtout, il y aura toujours quelqu'un (ami ou client si le requérant est assisté) de bien intentionné (ou d'énervé), qui vous rappellera qu'à sa connaissance, la même affaire a déjà été gagnée et qu'il ne comprend pas pourquoi la votre a été rejetée, et en plus après avis conforme du rapporteur public... alors que vous aviez raison.
Mais pour s'en rendre compte, il vous suffira d'analyser la formulation du considérant du jugement ou de l'arrêt rendu, qui sera dans ce cas :
« Considérant que, par les moyens qu'il invoque M.X... n'est pas fondé, selon le cas, à demander l'annulation de la décision contestée, ou la décharge d'impôt dont s'agit »
Cette formulation du juge sous entend qu'il existait bien un moyen opérant mais que faute de l'avoir soulevé, la requête a été rejetée ...
Alors, ne serait-il pas plus raisonnable de prendre un avocat même quand ce n'est pas obligatoire ?
SOURCE D'INSPIRATION DE CET ARTICLE : l'excellent ouvrage, que je recommande vivement aux praticiens du droit (et aussi aux étudiants), intitulé « L'avocat et les juridictions administratives - Questions judiciaires » par Christian Pujalte et Edouard de Lamaze aux éditions puf - page 242 et 243
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