Comme chaque année le Président a présenté ses voeux.
Encore un morceau "d'architecture" de la pensée!
Comme a son habitude, Monsieur Parichet a stigmatisé le paradoxe de la justice.
Il ne me reste que des images mais elles sont très vraies et demandent réflexion.
Entendant, le besoin de sérénité dans les fonctions judiciaires à l'ensemble de la famille des gens de robe, le Président indiquait ce matin que cette année devait pour lui conduire à une meilleure qualité dans le travail.
Pourtant, moins de greffiers... Moins de magistrats...
Reprenant un discours de Mme la Garde des Sceaux, il se plaignait du fait que l'acte de juger disparaissait du droit pénal, les textes mentionnant de plus en plus "le juge doit""!
Il se plaignait de ce "maquis de textes" parfois contradictoires les uns entre les autres...
Je passe les références philosophiques qui me sont passées au moins à 33 000 pieds au dessus de la tête...
Mais j'ai cru comprendre que, pour terminer, comparant le juge à un ouvrier du droit, et, expliquant n'avoir rien contre les maçons, il a expliqué que pour bien juger, il fallait avoir du temps devant soi et que rien n'était pire qu'un magistrat pressé, surtout en correctionnelle!
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