La protection sociale de l'avocat :

Voilà un VRAI SUJET pour lequel il faut se battre.

- Au lieu de se gargariser avec les petites choses,

- de tirer la profession vers le bas en faisant de l'AJ LE SUJET essentiel de la profession,

- de préférer la paupérisation à l'élévation,

- de se promener dans toute la France pour savoir quelle est la représentation la plus influente...

Nous sommes des hommes et femmes qui travaillent dans le secteur libéral mais qui restent soumis au même risque de maladie ou accident que les salariés.

Nous ne sommes pas des surhommes.

Nous sommes sujet à maladie, accident, infection, miasmes, glaires, attaques virales, attaques microbiennes, mais tout le monde semble l'occulter.

Nous sommes la vache à lait de la France, qui paye sans rechigner ses cotisations sociales exorbitantes quand tout va bien et à qui on dénie tout quand tout va mal. Nos cotisations permettent de financer, parce qu'on le veau (sic) bien, les différentes aides accordées aux tirs aux flancs qui ont le cancer du bras droit même s'il n'existe pas, mais dès qu'il s'agit de notre protection sociale, c'est-à-dire de la survie de notre entreprise, de notre labeur, de notre vie en somme, nous sommes transparents et renvoyer à mieux nous pourvoir.

N'y-a-t-il pas quelqu'un qui va oser faire grève du paiement de ses cotisations sociales pour obtenir un statut qui permette un traitement décent de l'avocat affaibli ?

Pour le moment cela semble utopique puisque la réponse du RSI en matière de maladie est la suivante :

« Nous vous informons que la législation en vigueur (art. D.613-16) concernant le régime des professions libérales ne prévoit pas le versement d'indemnités journalières en cas d'arrêt de travail quel qu'en soit le motif (maladie ou accident de toute nature) ».

En d'autre terme plus ou moins châtiés qui sont l'interprétation que j'en fais personnellement :

"Cher Confrère,

Prenez votre majeur et placez le entre le rebondi de votre arrière train...".

Je lance donc un appel à la grève du paiement de cotisations sociales, en proposant de séquestrer ces dernières sur un compte CARPA, pourquoi pas au moins ça travaille pour la bonne cause, et ça évite le RJ, jusqu'à l'obtention d'un statut décent protecteur.

Vais-je être censurée pour ces mots grossiers ?

Je verrai bien à usage...