J'ai toujours admiré par-dessus tout, Robert BADINTER.

Non seulement parce qu'il a abrogé la peine de mort qui, de mon point de vue, est l'une des plus grandes avancées en matière des Droits de l'Homme dans les cinquante dernières années, mais également parce qu'il a permis lorsqu'il était Garde des Sceaux d'élargir la possibilité pour les Associations antiracistes de poursuivre les délits racistes et les crimes contre l'humanité.

C'est lui également (et on l'a peut-être oublié) qui a permis, grâce à la Loi du

11 Juillet 1985, de pouvoir filmer des procès à des fins pédagogiques.

C'est à lui que nous devons le film du procès BARBIE.

Robert BADINTER a cette faculté d'indignation unique et propre aux grands humanistes.

Alors que j'avais ressenti de la tristesse lors de la libération de Maurice PAPON en 2001 pour des raisons de santé, Robert BADINTER avait encore raison.

Force doit revenir à la Loi.

Cet échange unique, que je viens une nouvelle fois d'avoir avec Robert BADINTER, m'a profondément ému.

Une nouvelle fois, je me sens transformé par cet échange.

Merci Robert BADINTER