Il est clair que l'activitié judiciaire va, pour plusieurs semaines se concentrer sur l'urgence. En matière familiale hormis les cas de violence ou de danger , cela veut dire que nous ne pourrons pas obtenir de dates proches pour présenter de demandes relatives à des modifications de droit de visite, de pension alimentaire, d'autorité parentale etc .. Les audiences physiques de tentative de conciliation seont trés probablement reportées.

Cela signifie qu'en attendant le retour à la normale, il convient de négocier entre avocats des parties pour trouver ensemble des accords transactionnels qui feront LOI entre les parties .

La situation impose à chacun, avocats, parents, époux, 
de tout mettre en oeuvre pour trouver des solutions pour apaiser les tensions et s'organiser pour permettre à chacun d'exercer ses droits "naturels".

L'interêt supérieur de l'enfant exige , autant que faire se peut : 

- que le parent gardien permette à l'autre parent de compenser en cas de confinement par des appels téléphoniques ou visio .

- que le parent gardien informe l'autre parent de la santé de l'enfant

- que chacun mette de côté ses differents et communique pour le bien de l'enfant.

Dans les semaines à venir, il ne faut pas attendre une réponse judiciaire qui risque d'être tardive, mais compter sur son bon sens et la mesure pour trouver des solutions innovantes.

En ces temps difficiles , plus que jamais les avocats jouent un rôle de conseil et mieux que personne , nous avons la capacité d'offrir à nos clients ce cadre pour les aider à surmonter leurs difficultés. 

La situation nous impose d'être responsables, créatifs et humains.