En 2017, on a recensé au niveau national 109 féminicides, c’est-à-dire meurtres de femmes en raison de leur sexe. Ces chiffres sont quasiment du même ordre que ceux enregistrés en 2015 et 2016. La grande majorité de ces meurtres concernent des femmes victimes de leur conjoint. Les coups et blessures volontaires dans la sphère familiale sont tout autant inquiétants. Ainsi en 2017 pour 1 000 habitants, il était de 1,5 pour la France hexagonale et 2,5 pour l’Outre-Mer, avec 2,9 pour la Guyane (taux le plus important des départements-régions d’outre-mer DROM) (Source : Insécurité et délinquance en 2017 : premier bilan statistique – Janvier 2018). Ces chiffres révèlent un véritable problème sociétal, à savoir celui des violences et brutalités qui peut exister au sein de couples mariés ou non mariés.   Ainsi, où commencent les violences conjugales et que peut-on faire pour agir ? Le présent article fait le point sur le droit applicable et les mesures qui permettent aux victimes de violences conjugales d’agir et de se protéger.

 

Patrick Lingibé
Société d'avocats JURISGUYANE
Ancien bâtonnier de Guyane
Spécialiste en droit public
Médiateur Professionnel
Membre du réseau international d’avocats GESICA
Membre de l’Association des Juristes en Droit des Outre-Mer (AJDOM)
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