Un magnifique reportage pour ceux que cela intéresse...
L'histoire est légèrement réécrite (j'ai été le premier président juriste de l'association sportive de l'université Paris XI, ASEUPS) et l'option sport a été largement négociée avec Sceaux du temps où nous restructurions pour créer les centre sportifs locaux (Chatenay Malabry, IUT de SCEAUX, Kremelin Bicêtre, STAPS ORSAY, UFR de science d'Orsay, Faculté de Sceaux etc...) dotés d'associations théoriquement indépendantes...
Le président de l'Université de l'époque doit encore se souvenir (avec émotion) de la détermination des cavaliers de l'Université.
J'ai disputé la course relai Paris/Orsay; financé les premiers ordinateurs du centre équestre, relancé les compétitions étudiantes dans la discipline, introduit le concept d'option sport pour les étudiants compétiteurs, le tout bien encadré par des professeurs de sport à l'américaine qui nous apprenaient plus que de la théorie!
Ainsi, j'ai eu la chance de faire mes études et du sport sur un campus dans lequel se mélangeaient les cultures et les disciplines: astrophysique, chimie, pharmacie, médecine, droit économie...
Cela m'a ouvert l'esprit, attisé ma curiosité et ma soif comme je crois il est rare de pouvoir le vivre.
Mais l'histoire est écrite par les vainqueurs, les vainqueurs de la guerre, pas de la petite bataille de naguère.
Vanitas vanitatis... Sic transit gloria mundi!...
Les vainqueurs ceux qui sont restés et ont oublié les autres qui sont passés.
Gagné la thèse comme l'a dit le Professeur Maryse Degueurgue a un dignitaire le jour de l'aniversaire de la fac, j'étais à la soutenance, non pas dans le jury, mais avec les amis...
Comme, Monsieur le Doyen Sirinelli qui m'a fait enseigner dans un laboratoire de physico chimie moléculaire; comme Madame Le Doyen Decoopman venue d'Amiens pour un texte "mal fagoté"; Monsieur le Professeur Jean-Jacques DAIGRE qui avait des raisons toutes différentes de ne pas apprécier ma prose... et Monsieur le Professeur Jean-Claude May qui m'a toujours dit "la thèse c'est un premier roman".
Eh oui... comme la rose vaniteuse du peit prince elle ne voulait pas naître "toute fripée" et pourtant.
Un livre, une publication internationale avec marqué "France", la direction d'un groupe de travail pour le président de la Commission des lois du Sénat: je souhaite cela a toutes les mauvaises thèses!
Les doryphores sont au travail, les vers rongent le cadavre, l'université demeure, alchimique et pemanente.
Elle n'oublie en fait jamais ses enfants elle génère des chercheurs, des copistes (base de l'apprentissage et de la transmission), des professeurs... mais elle n'oublie pas en dépit des non dits...
Les amis vont et viennent, parfois ils partent, n'est-ce pas Me Jean?!
L'essence reste, permanente come l'oeuvre!
Un exemple, une histoire, un hommage à la fonction de Doyen autant qu'à l'homme qui n'avait pas de raisons particulière de considérer mon travail universitaire, et encore moins de me prendre en ligne après des années.
Un jour, après des années d'absence, j'étais à Heidelberg dans un colloque universitaire sur la société européenne après que "l'arlésienne" soit devenu "droit positif" peu de doctrine avnt ma thèse qui soit en faveur du projet...(1); dans lequel on me demandait de créer un cercle de réflexion universitaire autour de mes travaux (2).
Ma thèse, pour moi plus personne n'y pensait à l'université, et depuis bien longtemps...
La doctrine hier toute contre se mettait a devenir toute pour, normal...
Il me fallait donner une réponse dans l'heure... Trouver un laboratoire et des étudiants, une équipe pédagogique pour encadrer des étudiants de toute l'Europe dans le cadre d'un exercice pédagogique que j'avais proposé "pour rire" et qui avait emporté l'adhésion du "Magnifiscent Rector"!
Je suis sorti dans le jardin, sur un nuage, il faisait soleil.
J'ai pris mon téléphone au culot, j'ai contacté M. Jean - Pierre FAUGERE, Doyen, il m'a dit OK.
Après des années d'absence... il aurrait pu ne pas me prendre
C'était parti pour la folle histoire de la transposition des textes sur la société européenne, organisation d'un jeu d'entreprise au sénat, d'un round de travail en Allemagne, d'un second jeu d'entreprises au Danemark...
Il en reste, pur un temps encore des traces, éparses, mais qu'imorte...
Pour reprendre Eric Orsena, je pense également du fond du coeur
La Faculté, dans l'Université, aujourd'hui c'est une grande richesse et que la spécialisation sans tronc commun est une voie sans issue.
L'université Paris XI est un creuset extraordinaire dans lequel se rencontrent toutes les cultures scientifiques.
Voilà peut être pourquoi mon "petit chouiche" pense que je suis prêt a la fusion?
Passez un bon moment de lecture et regardez les images.
(1) F. BLANQUET, in societas europaea, Joly 2004 p. 10
(2) J.-L. COLOMBANI, - "Le projet de société anonyme européenne: dernier état des textes", Petites Affiches 27 octobre 1993 n° 129
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