Ce matin en me rasant, j'écoutais un exposé sur la BPI "la France est repartie"!

Suuuper!

On oublie les sociétés de leasing qui refusent de racheter le matériel inutile, les agences qui harcèlent de propositions commerciales et qui serrent la vis pour fonctionner sur des agios plutôt que sur les prêts...

L'URSSAF et j'en passe...

Tout le monde devient gentil!

J'ai encore aux oreilles pourtant "memento mori"... le magnifique texte des inconnus...

Allez, on écoute le discours incantatoire:

"On aide les PME, de gentils messieurs dames (pas en blouse blanche - pas tout de suite en tout cas) règlent les difficultés, aplanissent, pour remplacer ce fleuron de l'emploi et des statistiques du chromage que sont les TPE!"

On y croit, les prêts bonifiés, la bénédiction de la maman des enfants du Président, tout va bien, "on demande un concours aux banques"...

Et ce n'est pas tout:

Les seuils permettant de définir au moins comptablement les microentreprises et petites entreprises ont été précisés par un décret du 17 février 2014.

Le décret du 17 février a fini par reprendre selon les commentateurs, la définition communautaire des TPE et fixé les seuils suivants pour les trois critères concernés :

- microentreprises : 350 000 euros de total du bilan, 700 000 euros de chiffre d'affaires net, nombre moyen de 10 salariés au cours de l'exercice ;

- petites entreprises : 4 000 000 euros de total du bilan, 8 000 000 euros de chiffre d'affaires net, nombre moyen de 50 salariés au cours de l'exercice (C. com., art. R. 123-200, modifié). On notera que ce sont les minima imposés par la directive qui ont été retenus, celle-ci offrant pour les petites entreprises une fourchette de 4 à 6 millions d'euros de total du bilan et de 8 à 12 millions d'euros de chiffre d'affaires net.

Les entités ne doivent pas dépasser, pendant deux exercices successifs, deux de ces trois seuils, pour entrer dans la catégorie concernée.

Ces nouvelles dispositions s'appliquent aux exercices comptables clos à compter du 31 décembre 2013 et déposés à compter du 1er avril 2014.

D'autres aides spécifiques sont disponibles:

Si votre entreprise compte moins de 50 salariés, les Caisses régionales (Carsat, Cramif, CGSS) vous proposent un dispositif simplifié d'aides financières adaptées au fonctionnement et à la gestion des petites entreprises pour des thématiques prioritaires de prévention, définies .

Ces aides ont pour objectif d'aider les entreprises d'une profession à améliorer le niveau de prévention d'un risque spécifique.

Selon l'Express, les patrons de TPE ne sont pas informés sur les sources de financement...

"Une source de financements inexploitée ? Certainement, car dans 58 % des cas, les dossiers déposés par les entrepreneurs aboutissent (88 % de taux de réussite dans l'industrie, et 52 % dans les services). A noter également que pour la plupart de ces chefs d'entreprise, les informations dont ils disposent proviennent de la presse nationale et régionale (40 %), de la télévision ( 35 %), ou de la radio (19 %)..."

Je ne parle pas de l'aide à l'innovation. du statut de Jeune Entreprise Innovant.. Pour ne pas que les français qui étudient et inventent l'avenir aillent se faire financer sous d'autres cieux...

Les jeunes professionnels de l'expertise comptable éditent des belles plaquettes sur la prévention des difficultés des PME, TPE...

Les experts comptables sont encadrés par les Tribunaux de Commerce, les mandataires

Magnifique!

Y plus qu'à!