Divorce en urgence en cas de violences : quels recours ?

Lorsqu’un climat de violence s’installe au sein du couple, il devient urgent d’agir. Si l’ordonnance de protection permet une première réponse judiciaire rapide, elle ne vaut pas divorce. Il existe pourtant des solutions concrètes pour engager une procédure de divorce avec des mesures provisoires protectrices dans un délai court.

L’ordonnance de protection : utile, mais limitée

L’ordonnance de protection permet d’éloigner le conjoint violent, d’organiser temporairement la résidence des enfants, de fixer une pension alimentaire et d’interdire les contacts. Elle est délivrée par le juge aux affaires familiales en cas de violences avérées. Mais elle n’engage pas de procédure de divorce et reste limitée dans le temps (12 mois maximum).

L’audience à bref délai : un levier stratégique

En cas de violences conjugales ou de contexte familial instable, il est possible de demander une audience à bref délai dans le cadre d’un divorce. Cette procédure permet d’obtenir rapidement des mesures provisoires : résidence séparée, fixation de la résidence des enfants, pension alimentaire, devoir de secours, désignation d’un notaire, etc. Elle peut être utilisée seule ou en complément d’une ordonnance de protection.

Un accompagnement réactif est essentiel

Obtenir une audience rapide suppose une requête solide et des preuves circonstanciées. Notre cabinet, installé à Roubaix et La Madeleine, accompagne les victimes de violences avec une stratégie rigoureuse, une réactivité constante et une parfaite connaissance des juridictions locales, notamment à Lille et Marcq-en-Barœul. Nous proposons des honoraires transparents et forfaitisés, pour permettre à chacun d’agir sans attendre.

Pour en savoir plus sur la procédure de divorce en cas de violences conjugales, consultez notre page dédiée : https://www.compere-avocat.fr/divorce-en-urgence-en-cas-de-violences-vos-recours/