Par un arrêt de la Cour d'appel de Rennes du 3 septembre 2025, la chambre prud'homale tranche la validité d'un licenciement prononcé pendant un arrêt. Un salarié cariste, embauché en 2019, a subi un accident du travail puis plusieurs arrêts, sans visite de reprise organisée par l'employeur. L'employeur l'a licencié pour faute grave, invoquant des dégradations matérielles, une absence injustifiée, des erreurs déclaratives et des menaces téléphoniques envers la hiérarchie. Le conseil de prud'hommes a retenu une cause réelle et sérieuse, condamnant l'employeur au préavis et au rappel de salaire pendant la mise à pied. La cour d'appel, saisie par les deux parties, confirme partiellement, écarte la nullité et retient la faute grave en raison de menaces proférées durant la suspension. La question posée était triple: discrimination alléguée, effets d'une absence de visite de reprise, et qualification des griefs au regard de la faute grave. La cour écarte d'abord la discrimination, constate la suspension du contrat et réserve le licenciement à une faute grave commise pendant cette période.

 

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