Le 2 février 2009, l'Autorité de la concurrence avait condamné les trois leaders du marché de l'intérim, Adecco, Manpower et VediorBis, à payer une amende de 94,4 millions d'euros pour s'être concertés sur leurs pratiques commerciales et tarifaires vis-à-vis de leurs gros clients en 2003-2004 . Cette entente avait permis à ces entreprises de réaliser des marges supérieures à celles qui auraient résulté du libre jeu de la concurrence.

La cour d'appel de Paris a rejeté les recours exercés contre la décision de l'Autorité de la concurrence sanctionnant une entente dans le secteur du travail temporaire, alimentant notamment les entreprises de construction.