La gestation pour autrui (GPA) est un sujet sensible et complexe, particulièrement en France où cette pratique demeure interdite par la loi. Pourtant, de nombreux couples français se tournent vers des pays d’Amérique latine où la GPA est autorisée ou tolérée, dans l’espoir de fonder une famille. Pendant la conception et après la naissance de l’enfant, les parents d’intention se heurtent à d’importantes difficultés juridiques pour obtenir la reconnaissance de leur filiation en France. Les procédures de reconnaissance de la filiation sont souvent longues, coûteuses et incertaines, créant une insécurité juridique pour l’enfant et ses parents. Les décisions de justice varient, parfois en fonction du pays de naissance de l’enfant ou des documents présentés. Malgré les évolutions jurisprudentielles, le chemin vers une reconnaissance pleine et entière reste semé d’embûches. Cette situation soulève des questions éthiques et juridiques, entre respect des lois nationales, l’intérêt supérieur de l’enfant, et la protection de mères porteuses. La disparité entre les pratiques internationales et la législation française accentue ces tensions. Ainsi, la GPA entre la France et l’Amérique latine illustre les défis d’une reconnaissance juridique encore partielle et complexe.
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