Les disparités entre les juridictions françaises sont frappantes. Dans certaines villes, la procédure de divorce est rapide, tandis qu’à Lille, il faut parfois attendre jusqu’à un an pour obtenir une première audience concernant les mesures provisoires.

Lors des États Généraux du Droit de la Famille et du Patrimoine, qui se sont tenus les 30 et 31 janvier à Paris, l’Observatoire National de la Profession d’Avocat a présenté une étude révélant des délais étonnants. Le constat est sans appel : Lille enregistre le temps d’attente le plus long de toute la France pour fixer une première date d’audience.

Cette première audience, indispensable pour organiser la séparation et assurer un environnement stable à la famille, se voit ainsi reportée de près d’un an. Cette situation engendre une incertitude majeure pour les clients et peut parfois conduire à des conditions de cohabitation difficiles.

Quelques chiffres marquants :

  • Lille : 361 jours en moyenne.
  • Toulouse, Créteil, Le Mans, Marseille : des délais compris entre 217 et 247 jours.
  • Dieppe, Épinal, Saint-Omer, Saint-Quentin : seulement 21 jours pour traiter les dossiers.

Face à de tels écarts, une question se pose naturellement : quand verrons-nous une amélioration de ces délais et une harmonisation des procédures à l’échelle nationale ?