C’EST L’HISTOIRE D’UN COTISANT… ET DE 15 JOURS QUI ONT TOUT CHANGE

Un matin, un huissier frappe à la porte.
Il remet un document : une contrainte URSSAF.
Quelques signatures, un air pressé… et c’est terminé.

En bas du papier, en petits caractères :

“Le destinataire dispose d’un délai de 15 jours pour former opposition.”

Notre cotisant se dit :

“Je verrai ça ce week-end.”

Puis la semaine passe.
Le boulot, les urgences, les mails, la compta…
Et quand il appelle enfin son avocat, celui-ci lui répond :

“Désolé… le délai est écoulé.”

15 jours. Pas un de plus.
C’est le délai d’opposition à une contrainte.
Et une fois ce délai dépassé, la contrainte devient définitive.

  • Elle a la même valeur qu’un jugement.
  • Vous ne pouvez plus la contester ni former appel.
  •  Même si elle repose sur une erreur.


Ce qu’il faut faire immédiatement :

  1. Contacter votre avocat,
  2. Rédiger une opposition motivée,
  3. La déposer au Pôle social du Tribunal judiciaire dans les 15 jours suivant la signification par huissier.


 Pourquoi c’est crucial ?
Parce qu’un simple oubli peut coûter très cher.
Une contrainte non contestée, c’est un redressement figé, des recouvrements forcés, et parfois même un dépôt de bilan à la clé!

Moralité :
Quand l’huissier sonne… n’attendez pas.
Chaque jour compte.
Et votre avocat doit être le premier appel, pas le dernier.

 La vigilance juridique, c’est comme une assurance :
on se rend compte de sa valeur le jour où on en a besoin.

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