Quelques réflexions autour du rapport de l’IGF concernant les professions réglementées.

 

Jean-Michel ALBERTINI

Avocat au Barreau de BASTIA

 

Le 06 mars 2013, l’IGF établissait un rapport qui, à ma connaissance, a été peu analysé par la profession.

 

Pourtant, à l’heure de la  réforme des professions réglementées  et des légitimes inquiétudes qu’elle suscite,   ce rapport, riche d’enseignements,  n’est pas défavorable aux Avocats.

 

1)Les avocats sont soumis à une réelle « intensité concurrentielle ».

 

Comme a pu le constater l’IGF :

 

« La mission a constaté, dans les cas des médecins - généralistes et spécialistes -, des avocats, des expert-comptables et des commissaires aux comptes, qui sont les professions les plus  nombreuses, qu'il existe malgré les règles applicables une réelle intensité concurrentielle au sein de la profession. L'offre de service de ces professionnels au niveau national est facilement disponible (liberté d'Installation), nombreuse (pas de numerus clausus durablement malthusien et pénalisant pour l'offre) et les tarifs sont libres dans la plupart des cas. Les différences de revenus entre les professionnels traduisent en général des différences d'expériences, de références ou de prestations offertes. »

 

Et comment pourrait-il en être autrement ?

 

2)Une envolée démographique de la profession d’Avocat et une activité juridictionnelle qui stagne.

L’analyse de l’évolution du nombre d’avocats fait apparaître une augmentation sur 5 ans de près de 25 % des effectifs de la profession...

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