"La situation était très tendue et la mort de Sébastien n'a rien arrangé aux relations entre ces deux familles qui se partageaient le même homme. Les invectives de sa nouvelle femme dirigées contre sa précédente épouse et ses deux filles n'ont fait que tendre un peu plus le climat. À la mort de Sébastien, la tension était à son comble. C'est dans ce contexte qu'un soir de juin 2020, Manuela et ses deux grandes filles débarquent avec le compagnon de l'une d'elles au domicile de Monique à Moncontour. « On voulait juste parler et que ça s'arrête ses messages, ses insultes », expliquent les trois femmes à la barre du tribunal ce mardi. « On a juste parlé, on ne lui a rien fait. » Monique décrit une toute autre scène qu'elle n'est pas venue raconter elle-même à la barre. Elle dénonce des violences qui la font chuter et des coups donnés. Son médecin lui fera un certificat de sept jours d'ITT. Alors, qui dit vrai dans cette histoire sans témoins où la victime devient accusée dans la bouche de la défense? Elle pointe une furie alcoolique déjà coupable d'avoir rossé à coups d'arrosoir son compagnon. « Elle vit dans le mensonge et la provocation en permanence », dénonce M[aître] Farine en réclamant la relaxe. L'avocate de Monique et la procureure s'en tiennent au contexte explosif et au certificat médical qui rendent crédibles les coups. Une amende de 300€ avec sursis est requise contre le trio accusé d'une équipée vengeresse violente. Le tribunal a prononcé la relaxe, au bénéfice du doute".

 

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