Je me souviens notamment de la sévérité de ses critiques sur l'appréciation par le Conseil d'Etat de la notion de force majeure, à propos des conséquences judiciaires de la rupture du barrage de Malpasset. Les questions de causalité le passionnaient en effet (voir Lamarque et Moderne, AJDA 1972, p. 318 : la force majeure est une destruction "du lien de causalité entre le fait directement dommageable et le dommage qui entraine une suppression d'imputabilité").
Il avait été le président de mon jury de doctorat à la faculté de Pau et je me souviens encore avec émotion de ses remarques souriantes, bienveillantes, toujours attentives mais non complaisantes...
Il nous manquait déjà depuis quelque temps, puisqu'il publiait moins. Mais il était là. Son œuvre reste et fait qu'il sera toujours parmi nous...
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