La diffusion d’un documentaire ce mardi 13 septembre sur France 5 (http://www.france5.fr/emissions/le-monde-en-face/diffusions/13-09-2016_504239 ) est l’occasion de faire un point sur la question des enfants maltraités.
Malgré l’émotion suscitée par les « affaires » régulièrement évoquées d’enfants maltraités par leur entourage ou par des institutions, le dispositif législatif mais surtout les moyens alloués aux service police/justice/éducatif engagés dans cette lutte ne sont pas à la hauteur.
Faut-il encore observer que les violences physiques ou psychologiques contre les enfants ne sont pas l’apanage de catégories socio professionnelles défavorisées et encore moins de milieux culturels non français ?
Faut-il encore rappeler les obligations morales et réglementaires des professionnels de l’enfance (instituteurs, médecin scolaire, assistants sociaux, éducateurs…) de dénoncer les faits dont un enfant pourrait être victime ?
Au cours du reportage évoqué plus haut, le Commandant de police Guy BERTRAND, de la Brigade de Protection des Mineurs de PARIS, rappelait que dans le contexte actuel où les faits de maltraitance sont déjà difficiles à identifier, les personnes dénonçant des faits erronés ne sont pas poursuivies.
Au-delà de ce constat d’opportunité, il faut souligner que pour caractériser le délit de dénonciation calomnieuse il faudrait que les faits dénoncés n’aient pas donné lieu à condamnation (ce qui, faute de preuve, peut arriver), mais surtout que la dénonciation ait été réalisée avec une intention de nuire.
Tel ne sera pas le cas du professionnel de l’enfance qui s’interroge sur les traces de coups constatés sur un enfant et a pour intention première de protéger celui-ci…
En tout état de cause, un appel au 119, plateforme téléphonique gratuite, accessible 24/24h et 7/7jours (http://www.allo119.gouv.fr/ ) permet de transmettre une information préoccupante et de répondre aux questions de ceux qui ont pu détecter de la souffrance chez un enfant.
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