Une baisse du nombre de divorces. D’après le Service statistique ministériel de la justice, le nombre de divorces a diminué de près d’un tiers en moins de 15 ans. En 2021, le nombre de divorces prononcés par les juges aux affaires familiales ou enregistrés chez les notaires s’établissait en effet à 106 200, soit – 32 % depuis 2005.

Le taux de divorce selon les régions. Les départements d’outre-mer, les Pyrénées, l’arc méditerranéen et la vallée du Rhône concentrent les taux de divortialité les plus élevés à l’échelle nationale, le maximum étant atteint en Guyane.

Pour plus d’un divorcé sur deux, le divorce est synonyme de déménagement. Plus de la moitié des personnes ayant divorcé en 2021 ont déménagé la même année. Cette proportion est bien plus élevée que celle des personnes mariées (5 %). Cette mobilité est effectuée plus fréquemment vers une autre commune du département (49 %) et, dans une moindre mesure, au sein de la même commune (29 %). La mobilité de plus longue distance est beaucoup moins marquée, alors qu’est plus importante pour les personnes mariées.

La présence d’enfant(s) au sein du couple limite la mobilité, les divorcés avec enfant(s) demeurant dans une zone géographique relativement plus proche (83 %). A l’inverse, les divorcés sans enfant sont plus de deux fois plus nombreux à déménager dans une autre région.

Le divorce se traduit dans une très large majorité de cas par un changement du type de foyer fiscal des personnes concernées. Celles-ci passent majoritairement d’un foyer de type couple avec ou sans enfant(s) à des foyers de type personne seule ou famille monoparentale. Début 2021, c’est-à-dire avant leur divorce, près de 68 % des divorcés vivaient dans un foyer fiscal de type couple avec enfant(s). L’année suivant leur divorce, 43 % des divorcés vivaient dans des foyers fiscaux de type personne seule, contre 40 % au sein de familles monoparentales. Le type de foyer fiscal après le divorce diffère entre les femmes et les hommes : 68 % des femmes vivant au sein de couples avec enfant(s) se retrouvent dans des familles monoparentales après leur divorce, contre seulement 35 % des hommes.

Des divorcés plus âgés. Les personnes ayant divorcé en 2021 sont âgées en moyenne de 46,6 ans, soit 10 ans de moins que l’âge moyen des personnes mariées (57,8 ans). L’âge moyen des divorcés augmente progressivement depuis 2010 (il s’établissait à 43,9 ans en 2010).

Sources :