Les deux événements se sont télescopés à quelques heures d'intervalle: alors que des militants de Greenpeace s'introduisaient dans plusieurs centrales nucléaires européennes, mercredi 5 mars, pour réclamer la fermeture des réacteurs de plus de 30 ans, EDF rendait public, jeudi, le rapport interne sur la sûreté nucléaire et la radioprotection que son inspecteur général doit remettre chaque année au PDG du groupe d'électricité.

Jean Tandonnet conclut qu'en 2013, les performances du parc de 58 réacteurs français ont été «globalement encourageantes». EDF n'a pas connu d'« événement majeur de sûreté » dans les 58 réacteurs qu'il exploite en France, mais aussi au Royaume-Uni (15) et aux Etats-Unis (5).

Pour la première fois depuis quatre ans, il n'a relevé aucun incident de niveau 2 (sans rejets radioactifs) sur l'échelle internationale Ines qui en compte 7 (Tchernobyl et Fukushima). M. Tandonnet se félicite aussi d'une baisse de 23 % des incidents de niveau 1 après une année 2012 où ils avaient été très nombreux.

La tendance générale est à l'amélioration. Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), « la communauté nucléaire mondiale a accompli de solides et constants progrès afin de renforcer la sûreté en 2013 ». (suite de l'article)