Il y aura un volume 2 au célèbre rapport Stern sur l'économie sur le changement climatique. L'économiste britannique Nicholas Stern et l'ancien président du Mexique Felipe Calderon, qui en sera le président, ont annoncé, mardi 24 septembre à New York, la création d'une commission, dont la mission d'une durée d'un an, sera de tracer la voie d'une croissance économique compatible avec la lutte contre le réchauffement. Il ne s'agira pas comme en 2006 de faire uniquement plancher des économistes pour évaluer le coût des impacts liés à l'élévation des températures.
Quelque 5 500 milliards d'euros, 5 % à 20 % du PIB (produit intérieur brut) mondial d'ici à 2050, une récession équivalente à celle des années 1930..., avait à l''époque prédit le professeur de la London School of Economics si aucune action n'était engagée pour contrecarrer le dérèglement climatique. Mais une fois passé le choc de ces chiffres astronomiques, force est de constater que sa mise en garde n'a pas déclenché la prise de conscience attendue de la part des gouvernements. L'enlisement des négociations internationales sur le climat en témoigne.(suite de l'article)
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