L'étude sur l'impact environnemental des techniques de fracturation hydraulique souligne notamment des risques de pollution de l'eau et de l'air et une perte de la biodiversité.
La Commission européenne rend public trois études (en anglais) portant sur l'impact environnemental et sanitaire des techniques de fracturation hydraulique, l'impact de la production de gaz de schiste sur le climat et les impacts sur le marché de l'énergie dans l'Union européenne.
Si la Commission européenne ne prévoit pas de prendre de dispositions sur l'extraction de gaz de schiste, estimant que les règles européennes et nationales sont suffisantes, le premier rapport montre que huit directives devraient être révisées pour assurer la protection de l'environnement : les directives sur l'évaluation d'impact environnemental, les déchets, la responsabilité, les déchets miniers, les émissions industrielles, le bruit, la qualité de l'air et la qualité de l'eau. En outre, il identifie les principaux impacts de la technique de fracture hydraulique tels que les risques de contamination des nappes phréatiques, l'épuisement des ressources en eau, la pollution de l'air, le bruit, l'impact sur la biodiversité et la dégradation des terres.
La deuxième étude s'intéresse au changement climatique. Le gaz de schiste produit dans l'Union européenne génère des émissions de gaz à effet de serre plus importantes que le gaz naturel produit sur ce territoire (2 à 3 %). Mais il émet moins de GES que le gaz naturel importé d'Algérie ou de Russie (2 à 10 %) ou du gaz naturel liquéfié importé (7 % à 10 %). L'électricité produite à partir de gaz non conventionnels émet 41 à 49 % de GES en moins que celle provenant du charbon.
Enfin, le dernier rapport estime que l'exploitation des gaz de schiste ne permet pas d'assurer l'indépendance énergétique de l'Union européenne en matière de gaz. Les réserves estimées de gaz non conventionnels ne pourraient, au mieux, que compenser la baisse annoncée de la production intérieure de gaz.
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