voici le courrier que nous avons (tous à Paris) reçu de notre bâtonnier, les affaires devant la Cour vont donc ralentir..

Je suis toujours ambivalente lorsque la grève prend les citoyens en otage.


Paris, le 19 juin 2008

Objet : Grève des Avoués à la Cour

Mon cher confrère,

L’Assemblée Générale de la Chambre Nationale des Avoués à la Cour a demandé à tous ses confrères de procéder au « blocage des affaires en cours ainsi qu’à la suspension de la communication avec le greffe ».

La Chambre de Paris des Avoués à la Cour a tenu le 16 juin une Assemblée Générale qui a repris les déclarations de la Chambre Nationale.

Il s’agit en l’espèce de retirer du rôle les affaires venant pour clôture et – ou – pour plaider et ce à compter du 18 juin, dans l’attente, est-il précisé, « d’une véritable concertation ».

Il est également indiqué que le blocage par retrait du rôle ne saurait concerner les affaires venant à jour fixe et les affaires familiales présentant un caractère d’urgence, ainsi que les procédures entraînant les conséquences excessives.

Sans entrer plus avant dans les raisons et conséquences éventuelles de cette position, il importe en l’état que tous les avocats qui ont une affaire fixée pour plaider, s’assurent de la tenue effective de l’audience pour éviter, et cela concerne principalement pour les avocats du Barreau de Paris les audiences dans des cours d’appel en province, un déplacement inutile.

Bien que ce mouvement me paraisse contraire à nos obligations à l’égard de nos clients, je souhaite que nous écoutions ce que nos avoués veulent exprimer.

J’ai pour ma part d’ores et déjà demandé à Monsieur Jacques Pellerin, Président de la Chambre des Avoués près la Cour d’appel de Paris, de venir exposer la position de sa compagnie, devant les avocats réunis à la Sorbonne dans le cadre de CAMPUS, le mardi 1er juillet à 16h30, lors de la réunion du Conseil de l’Ordre ouvert au public.

Votre bien dévoué confrère,

Christian Charrière-Bournazel