Alors qu'elle vient d'achever sa mission de médiation pour la mise en place des dessertes sur la LGV Rhin-Rhône avec Claude Liebermann, le Premier ministre vient de confier une nouvelle mission de délégation à Marie-Line Meaux. Mme Meaux, inspectrice générale de l'administration et du développement durable, est chargée de rechercher la meilleure intégration possible de la ligne nouvelle au Pays basque. Elle devra assurer une concertation avec les élus, les associations et la population. Il est dommage que ces fonctions de déléguée du 1er ministre en vue d'une négociation concertée se dénomment médiation. Cette mission ne sera ni impartiale, ni neutre, ni confidentielle et le pouvoir décisionnaire est ailleurs outre que la construction de la ligne est décidée. Il faudra opposer ce projet technique au prix de revient théoriquement calculé sans excès aux desiderata de la vision locale et de l'ensemble des querelles de clocher que le tracé de ces lignes suscite pour faire en sorte que les nuisances soient pour les voisins. Nous n'avons guère avancé depuis le projet de la mise en place des gares en France qui explique aujourd'hui que des communes se sont privées du bénéfice des gares en n'en mesurant pas la portée dont elles font encore les frais à ce jour. Je ne citerai aucun nom mais cherchez autour de vous et vous trouverez rapidement. Et aujourd'hui, quand je pense qu'en revanche, à Lille, certains pensent à une troisième gare entre la gare TGV et l'aéroport qui n'est qu'à 10kms de là, je me pose des questions sur la gabegie répétitive quand il ne s'agit pas de mégalomanie de certains de nos élus qui fait que nous sommes constamment dans le rouge et que cette évidente mauvaise gestion ne les dérange pas le moins du monde. C'est ainsi que l'exemple du surendettement chronique est donné à haut niveau et que l'on vote de nouvelles dépenses discutables sans assainir la situation.