La ministre de la Justice du Québec a déclaré que le 3ème jeudi d'octobre serait désormais celui de la justice participative, ce qui est un clin d'oeil à la journé mondiale de la résolution des conflits fixée à même date depuis 2005.
La ministre Vallée a déclaré notamment:
« La justice participative est une approche complémentaire à la justice traditionnelle. Elle mise sur la collaboration active et responsable du citoyen. Celui-ci pourra choisir, selon le degré de participation qu'il souhaite, les moyens à utiliser pour résoudre complètement ou partiellement le conflit qu'il vit. Les modes alternatifs de résolution des différends sont nombreux et il importe d'informer les citoyens sur les choix qui leur sont offerts. Cela contribuera à favoriser un meilleur accès à la justice pour la population...
Nous devons poursuivre nos efforts vers un changement de culture juridique dans lequel s'inscrit une utilisation plus répandue de la justice participative. Notre système de justice prévoit maintenant l'obligation de considérer le recours aux modes de prévention et de règlement des différends, comme la médiation. Cette obligation concerne autant les intervenants juridiques que les citoyens. Après l'introduction de la notion de justice participative au sein de notre Code de procédure civile, la création de cette journée est un geste de plus pour démontrer que la justice participative n'est plus uniquement un concept, mais bien une réalité ». Source: cabinet du ministre
Oui c'est une justice complémentaire qui n'a pas vocation à se substituer à la justice tradictionnelle mais à faire en sorte que certains efforts soient faits en amont en vue de trouver des solutions pour régler le conflit en participant activement à sa résolution. Le recours à justice doit rester possible et la connaissance de ses droits doit pouvoir être connue pour pouvoir décider en toutes connaissance de cause surtout quand il s'agit de renoncer à des droits dont ils ne sont pas toujours conscients.
Oui cette obligation concerne autant les intervenants juridiques que les citoyens notamment par une vraie tentative en amont de résolution des litiges soumis, ce qui participe de la défense des intérêts des clients reçus par les avocats qui doivent tous se former a minima et à défaut diriger vers des professionnels compétents formés spécifiquement à ces méthodes de négociation dont beaucoup d'avocats sont.
Le nouveau divorce par consentement mutuel avec deux avocats va permettre de développer une participation plus active à la résolution de leurs litiges et de leur divorce à des couples dont un(e) demande le le divorce et l'autre le subit et/ou l'accepte sans pouvoir toujours comprendre et participer aux conséquences qui le/la concernent directement.
Article publié sur Adr-avocat.com
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