2020, une année de cauchemar pour les avocats
Après s’être engagées contre la réforme des retraites, les robes noires subissent la crise du coronavirus.
Par Paule Gonzalès
Publié hier à 19:49, mis à jour hier à 19:49
La profession redoute la disparition de 20 à 30% des 10.000 cabinets judiciaires, soit 3000 d’entre eux.1364060/geronimo - stock.adobe.com
Après la peste, le choléra. L’année 2020 est une année noire pour les avocats. La grève de la profession durant le premier trimestre puis la crise du coronavirus vont entraîner la disparition des structures les plus fragiles, celles de bien des avocats exerçant à titre individuel, dont les revenus sont en dessous des 60.000 euros annuels, liés à l’activité des tribunaux judiciaires et dépendant de l’aide juridictionnelle. Ne serait-ce qu’à Paris, la profession redoute la disparition de 20 à 30% des 10.000 cabinets judiciaires qui répondent à ce profil, soit 3000 d’entre eux au bas mot. D’autant qu’une reprise normale de l’activité juridictionnelle n’est pas envisagée avant septembre.
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