En cette journée d’Halloween, où la peur est recherchée par certains pour le frisson, pensons à ceux pour qui cette frayeur est une réalité quotidienne.

Pensons d’abord aux victimes de violences psychologiques, verbales, financières ou physiques, pour qui Halloween n’est pas une fête, mais une angoisse permanente. Pour elles, la peur fait partie du quotidien.

Souvenons-nous aussi de ceux et celles qui ont risqué leur vie pour tenter de rejoindre un pays plus sûr et qui, au lieu de la liberté espérée, se retrouvent enfermés et maltraités dans des situations d’esclavage moderne. Ces personnes, privées de leurs droits fondamentaux, subissent chaque jour une oppression déshumanisante.

Pensons également aux enfants victimes de maltraitance, de tortures, d’abus ou de violences verbales, pour qui la vie est une série ininterrompue de terreurs et de douleurs. Leur quotidien ressemble à un Halloween sans fin.

Enfin, pensons aux étrangers qui, en attente du renouvellement de leur titre de séjour, se retrouvent sans réponse administrative, plongeant dans l’irrégularité et perdant ainsi emploi et stabilité. Pour eux, ces mois d’incertitude sont synonymes d’angoisse.

Que l’engagement des professionnels du droit, des associations et des services d’aide leur apporte la lumière et la liberté, pour qu’ils sortent enfin de cette longue nuit d’Halloween.