La Cour d'appel de Lyon, chambre sociale B, 12 septembre 2025, statue sur l'appel d'un jugement du Conseil de prud'hommes de Lyon du 19 juillet 2022. La salariée, engagée le 24 août 2017 comme coiffeuse, percevait 2 000 euros pour 130 heures mensuelles, sous convention collective de la coiffure. Une période d'essai de deux mois, renouvelée, fut suivie d'un avenant daté du 24 décembre 2017 abaissant la rémunération à 1 800 euros. La salariée a été arrêtée pour maladie le 18 février 2019, puis a saisi la juridiction prud'homale le 25 juin 2019 d'une demande de résiliation judiciaire.

Le Conseil de prud'hommes a débouté la salariée de l'ensemble de ses demandes, rejeté la demande reconventionnelle, et statué sur les frais irrépétibles. L'appelante contestait la baisse de salaire, l'extension de l'essai, l'appauvrissement des tâches, et l'absence d'indemnisation complémentaire, sollicitant la résiliation judiciaire. La question posée tenait aux conditions d'une résiliation judiciaire et, corrélativement, aux effets des griefs invoqués, notamment l'accord allégué sur la diminution de la rémunération. La Cour d'appel de Lyon a confirmé le jugement, refusé la résiliation, rejeté les demandes accessoires, et écarté l'application de l'article 700 pour des raisons d'équité.

 

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