Cour d'appel de Bordeaux, 9 septembre 2025. Un salarié déligneur, employé depuis 2003, a été licencié pour faute grave en mai 2021, l’employeur invoquant sous‑productivité et comportement inadapté. Après une rechute d’origine professionnelle en 2020 et une reprise avec aptitude sans réserve en avril 2021, la rupture est précédée d’une mise à pied conservatoire. Le conseil de prud’hommes a validé la faute grave; en appel, le salarié conteste la réalité des griefs et invoque l’absence d’aménagement du poste. La question porte sur la preuve d’une faute rendant impossible le maintien, exigeant des griefs précis et vérifiables, et sur l’incidence de l’aptitude et de sanctions anciennes. La cour confirme le jugement en retenant des manquements caractérisés et un dossier probatoire suffisant au standard de la faute grave.
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