Par un arrêt de la Cour d'appel de Montpellier du 3 septembre 2025, elle statue sur rémunération variable, exécution loyale du contrat et licenciement pour inaptitude. Le litige oppose un salarié technico‑commercial, embauché en 2013, à son employeur sur un rappel de prime, la loyauté d’exécution, puis la validité d’un licenciement intervenu après un avis d’inaptitude limitant fortement les trajets professionnels.

Le conseil de prud’hommes de Béziers, le 7 juillet 2022, avait rejeté la résiliation judiciaire et l’ensemble des demandes. En appel, le salarié sollicite la réformation, un rappel de prime, des dommages‑intérêts, l’indemnité de préavis et la remise des documents. L’employeur conclut à la confirmation et au débouté, soutenant la régularité de la procédure comme la suffisance des recherches de reclassement.

Deux questions dominent le débat. D’une part, la portée d’objectifs annuels faiblement encadrés et la preuve d’une exécution déloyale. D’autre part, l’étendue et la loyauté de la recherche de reclassement au sens de l’article L.1226‑2 du code du travail, en présence d’une inaptitude partielle. La cour infirme partiellement, alloue un rappel de rémunération variable, rejette la résiliation et la faute d’exécution, puis déclare le licenciement sans cause réelle et sérieuse pour manquement à l’obligation de reclassement.

 

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